Les trois jours de Ségure : pas que du vent, ah non !
Et pourtant il a soufflé, le vent, et même fort sur Tuchan et son théâtre de Ségure. Mais il n’a pas empêché le déroulement de notre petit festival théâtral de la fin du moins d’Août, lequel prend peu à peu ses aises avec l’aide du public local. Que tous ses défenseurs soient d’ailleurs ici remerciés. Nous avons sans doute en commun l’idée de ne pas se laisser mener par une société spécialiste du formatage, au moins sur le plan culturel !
Entre vendredi et dimanche soir, cinq spectacles se sont succédés, joués chacun deux fois sur la scène du théâtre situé en pleine nature. Les spectateurs ayant renoncé pour des raisons climatiques ont eu tort, les salles ont été bien remplies pour accueillir des artistes venus de Paris, Strasbourg et Carcassonne, et proposant des spectacles variés.
Entre le jubilatoire d’Arsène Folazur, follement drôle, et le sérieux de l’histoire de la coupe du monde de football en Argentine en 1978, les voies du théâtre furent multiples, ce fut démontré une fois encore.
L’histoire bouleversante de Novecento, pianiste né dans une boîte à chaussures sur un paquebot ou encore la poésie fine de Petites Musiques Clandestines, conte pour enfants et adultes, sans oublier les carnets de roots de Gil Aventure, autant de raisons pour un public conquis d’avoir les yeux qui brillent, but premier de ce théâtre à la campagne.
Et les lumières d'artiste tout droit sortis de la fête des Lumières de Lyon sont une nouvelle fois venues illuminer les deux soirée de Ségure.
Buvette et resto de plein air ont fonctionné sous l’égide de l’association les Compagnons de Ségure, puis on s’est donné rendez-vous l’an prochain.